Ah , ces maudit cours maths, je les détestaient du plus haut point mais bon c’était ça les études et j’avais l’habitude de certains cours qui me paraissaient si ennuyants mais qui pourtant étaient important pour mon avenir.
C’était ma dernière heure de cours de cette journée assez mouvementée, en effet j’avais envie qu’une chose, c’était de rentrer dans ma chambre et de dormir, ce jour ci m’avait assez épuisé, mais il fallait avant que je me rende dans le bureau de l’Administration pour y régler un truc.

J’avais fini mon exercice assez difficile et je rangeais tranquillement mes affaires, j’avais l’habitude de mettre mon sac bien en évidence dans la rangée pour pouvoir bien l’ouvrir. Je fermais ma trousse quand soudain j’entendis un gros bruit non loin de mon sac, comme si quelque chose était tombé sur le sol.

Ce n’était pas quelque chose mais une jeune fille, elle était là par terre et elle se releva  vite, j’étais confus et j’avais atrocement honte, la jeune fille était tombée à cause de mon fichus sac.

Je voulais l’aider à se relever mais celle-ci se leva toute seule et assez rapidement puis s'excusa. Elle n'avait pas à m'excuser, c'était entièrement ma faute .
Elle se dirigeait maintenant vers la porte mais je vis dans son visage qu’elle n’était pas bien, elle pleurait.

J’avais involontairement fait mal à une fille et en plus de cela je l’avais fait  pleurer, je commençais bien mon année à Veneris …


Je n’allais pas la laisser partir comme ça, elle pleurait et c’était surement de ma faute, je luis pris
le bras et lui dis :
" Je suis sincèrement désolé, t’ai-je fais mal, tu es toute pale et toute stressé, je vais t’accompagner à l’infirmerie, j’insiste. "


La jeune fille ne me répondit pas, cela pouvait se comprendre elle devait être énervée contre moi puis elle sortit de la salle puis s’assit dans le couloir juste devant la porte.
Elle mis sa tête dans ses mains, quelque chose la perturbait mais je ne savais pas réellement ce que c’était, je m’assis à côté d’elle pour essayer de lui parler.

J’étais terriblement gêné, j'engagea la conversation :


" As-tu mal ? "

Elle répondit non, de la tête.

" Je m’appelle Garry, pourquoi pleures-tu, je peux peut être t’aider ?  "

J’avais envie de me rattraper auprès de la charmante jeune fille, ses pleurs me touché et je voulais l’aider.

J’étais assis à côté d’elle , elle devait être perdu dans ses pensées, au moment de me présenter, un soulagement apparu enfin en moi, la jeune fille avait esquissé un sourire sur son visage, mon prénom  était -il rigolo pour elle ?

Je ne savais pas mais ce sourire me soulagea assez pour penser que je n’étais pas le seul coupable dans l’état de la jeune fille.

La jeune fille me regarda quelques instants puis se mit à déclarer quelques mots. Je voyais qu’elle hésitait sur des mots, j’avais l’impression qu’elle voulait être le plus clair avec moi , elle me raconta ce qui était arrivé.

La jeune fille s’était faite bousculée durant la matinée, et qui malheureusement avait perdu son journal. Je pensais au début que ce n’était que son agenda mais je compris que celui-ci était quelque chose de beaucoup plus important pour elle, elle ne voulait pas que quelqu’un le lise, puisque la jeune fille parlait enfaite de son journal intime.


Je n’avais jamais tenu un journal intime, en effet je pense que c’est plutôt pour les filles, je savais que ma sœur en tenait un, mais je devais respecter la règle de ne jamais le lire. Enfaite je ne lisais ou n’utilisais jamais ce qui n’étais pas à moi, c’est un principe de la vie que j’ai toujours tenu et que je tiendrais toujours. C’est sans doute pour cela que mes amis m’accordaient une confiance pure, car je n’étais jamais trop curieux.

Bref, je réfléchissais à comment aider la jeune fille qui m’avoua son prénom, elle s’appelait Saphira, c’est un jolie prénom, son prénom me faisais bien évidemment penser à cette jolie pierre précieuse.

J’étais trop idiot pour avoir oublié que moi aussi ce matin j’avais récupéré un journal joliment décoré, c’était le sien, et pourtant ce qui s’était passé m’avait fait oublié sa présence dans mon sac, alors je proposa de l’aider à chercher.



"Je vais t’aider à le trouver, allons dans un endroit où tu n’as pas regardée."


Je voulais tellement l’aider pour me faire pardonner, que je m’étais obstiné à trouver ce cahier qui n’était même pas caché, qui était juste là dans mon sac à seulement 2 mètres de moi. C’était ce cahier que je voulais ramener à l’administration en tant qu’objet perdu à la fin des cours, mais je n’y pensais plus.

Alors, idiotement , je me levai et tendis ma main à Saphira

"A deux, on le trouvera plus vite."

Après avoir tendu  ma main, je relevai Saphira, je l’avais certainement relevée trop fort puisque celle-ci a fait un bond en avant, j’avais encore fait, ce qu’il ne fallait pas faire, j’espère que ce mouvement brusque ne l’a pas trop embêtée.

Apparemment, non puisqu’elle me sourit, je lui rends également ce sourire, il fallait commencer les recherches et pourquoi pas descendre quelques étages plus bas pour commencer notre chasse au journal, alors je commença à marcher dans le couloir .

Puis d’un coup, Saphira se mit à courir vers moi ,  attrapa mon T-shirt de son centre , je ne comprenais pas , j’étais choqué, mais celle-ci voulait tout simplement me posait une question, en effet la jolie jeune fille voulait me connaitre d’avantage sur ma vie et mon passé avant de chercher son journal.


Quand elle me posa cette question, ma tête s’embrouilla, allais-je lui raconter mon passé, pourquoi j’étais venu içi, je voulais me faire une nouvelle réputation , recommencer de zéro, serait-ce une bonne idée de raconter ce que j’essayais d’oublier au quotidien . Je la fixa , je ne savais pas quoi répondre, mon cerveau était perdu, devais-je lui raconter la vérité ou lui mentir, je ne savais pas.

Saphira, n’ayant pas de réponse recula pour chercher ses affaires dans la classe.


Pendant cette instant , il fallait que je trouve une solution…Alors je l’attendit devant la salle, dans le cadre de la porte, j’avais choisis de tout lui raconter, mentir était dur pour moi, et il fallait bien que je raconte ça un jour à quelqu’un et donc pourquoi pas à ma première rencontre à Veneris.
Saphira sortit, un peu déboussolée, je ne lui avais pas dit une réponse, soudain alors qu’on marchait dans le couloir , je m’arrêta, lui pris délicatement le bras et lui déclara :


"Désolé de ne pas t’avoir répondu, mais depuis que je suis ici , j’essaye d’oublier mon passé et c’est dur pour moi de le raconter, mais comme tu m’a accordée ta confiance, je vais faire de même.
Je suis ici car j’ai voulu fuir mon pays natal, l’Australie, là-bas , j’ai fait des choses pas très honnêtes et légaux, à cause d’une stupide dépression, ainsi j’ai perdu mes amis et l’amour de ma famille, je suis venu ici pour tout oublier et tout reconstruire, me refaire des amis et renouer les liens perdus avec mes parents et ma sœur…"


C’est fait j’avais craché le morceau, j’avais enfin révélé pour la première fois ce qui s’était passé, j’espère que ceci ne l’a pas trop perturbée et qu’elle accordera toujours sa confiance, que ce que je venais de raconter n’allait pas la faire fuir.

Tant de question se bousculait dans ma tête …

Après avoir raconté mon histoire, dévoilé ce que j'avais essayé d'oublier, je ne pus m'empêcher de verser quelques larmes. Un homme ne pleurs jamais mais là, c'était fort, je pensai à ma famille, ma famille qui me pardonnera peut être un jour d'avoir été trop sot.

Bref, j'espérais également que cette histoire n'ai pas trop repoussée Saphira, apparemment non puisque celle-ci, a coupée mon chagrin en redressant délicatement une de mes mèches de cheveux.
Je trouvai ce geste très touchant de sa part, et celui-ci me redonna l'espoir, l'espoir de reconstruire ma vie ici comme avant.

Après ce court instant, on reprit la marche, un long silence s'était installée mais celui-ci fut interrompu par une question :

" On se dirige où ? Je ne connais pas encore tout le lycée moi !! "

C'était une très bonne question car moi non plus je ne savais pas réellement où fallait-il chercher. Saphira était devenue toute rouge, aussi rouge qu'une tomate, avait-elle peur de ma réponse ou alors était-ce le stress d'avoir perdu son journal,je ne savais pas mais pour la détendre je lui fis un sourire sincère je ne sais pas si elle l'a vu mais bon là il fallait quand même que je lui réponde.

Mais je ne savais pas trop quoi dire, il fallait trouver un endroit tout le lycée me passa par la tête, du moins les endroits que je connaissais car moi non plus le lycée était un peu inconnu.

Soudain une idée traversa mon esprit, la cour de récréation, pourquoi pas après tout, chaque élève se rend au moins là-bas par jour, quelqu'un l'aurai certainement prit pour le déposer là-bas, pour quelle raisons ? Je ne sais pas mais je voulais tellement l'aider à retrouver ce journal que chaque situation pouvait être possible.

Je lançai alors :

" Allons dans la cour de récréation, il doit bien être quelque pars après tout ! "



Je lui ai pris alors la main pour l'encourager à chercher, pour ne pas qu'elle baisse les bras si tôt.
Ainsi, d'un pas rapide et sûr, nous nous sommes dirigés vers la cour de récréation...

Plus on se rapprochait de la cour, plus on entendait les bruits des élèves et plus la main de Saphira me serrait.  Je sentais qu’elle avait peur,  elle tremblait, surement de peur, peur de ses gens dont les discours et les paroles se faisaient de mieux en mieux entendre.

Arrivés devant la porte de la cour, Saphira me lâcha la main, durant notre marche, elle me la tenait tellement fort, que je la sentais plus, mais ce n’était pas grave, je n’osais pas lui dire, ma main était là  pour la rassurer et je le savais.
On entra dans la grande cour et le plus grand astre lumineux apparu devant nous, c’était le soleil qui se préparait à se coucher. Il était tellement radieux, tout comme celui de Melbourne, sa chaleur me donna le sourire.

Dans la cour, je vis un rassemblement en cercle,  j’ai réussis à percevoir ce que disaient les gens de ce cercle, j’entendais des insultes qui fusaient, nous étions face à une bagarre, ou plutôt quelqu’un à terre dû à cette bagarre, quelle jolie exemple de la cour de récréation pour Saphira qui ne l’avait jamais vu, je pense qu’il ne fallait pas trainer ici en ce moment, ce n’était pas l’endroit le plus accueillant.

A côté de nous, encore non loin devant la double porte, des surveillants passèrent en courant, ils voulaient certainement mettre fin à cette bagarre.
Saphira commençait à respirer de plus en plus fort, certainement à cause de la peur, je ne voulais pas rester plus longtemps ici moi aussi. Je jetai un coup d’œil au reste de la cour pour voir si un cahier ne s’y trouvait pas, mais rien, aucune trace.

Aucun cahier, cela m’attrista, Saphira également je pense, une nouvelle idée me vint à l’esprit, allons voir le bureau des objets perdus à l’Administration, quelqu’un l’aurait peut être trouvés et l’aurait ramenés.

C’est alors que je proposa à celle-ci :

« Tu veux quitter la cour, il n’y a rien ici, allons au bureau de l’administration, j’ai une idée. »

Après avoir visités tous les couloirs du lycée à la recherche de ce bureau, nous avions tous les deux mal aux jambes et au dos.
En effet le sac que je portai était vraiment lourd, et faire tous les couloirs en se trimballant ça sur les épaules m’avait épuisé.

Nous étions enfin arrivés au bureau de l’Administration, nous étions heureux, je fis un sourire et un rire de soulagement à Saphira avant de toquer.

Je déposai mon sac non loin de la porte pour soulager mon dos puis toquai à la porte en espérant que celle-ci s’ouvre, à travers la porte, j’entendais des petits pas de chaussures à talon, la dame qui nous ouvrit était assez petite, blonde aux cheveux court, la quarantaine, elle avait également une certaine corpulence.

J’étais essoufflé et je n’arrivais plus à parler, mais je réussi à dire quelques mots :

"Nous sommes là…. Pour…. Voir…. Les objets… perdus... On a perdu quelque chose… "

Après avoir difficilement réussi à parler , la dame nous montra une boîte contenant tout les objets perdus, mais là  il y avait, des montres, des portables, des trousses mais aucune trace d’un cahier.

J’étais bloqué, paralysé au fait du voir aucun journal, j’en avais les larmes aux yeux, je regardai Saphira et ses joues sur lesquelles s’écoulées des larmes.
Nous avions fait tout ce chemin pour rien, j’étais épuisé…


Soudain un flash me monta à la tête, j’avais prévu plus tôt d’aller au bureau de l’administration rapporté quelque chose, c’était un cahier.

C’était le journal de Saphira. Quel idiot j’étais !! J’avais le carnet dans mon sac depuis le début et je n’y pense que maintenant, je l’avais totalement oublié.
Je remercia la vielle dame tout en courant et en attrapant le bras de Saphira qui ne comprenait certainement pas pourquoi je fus totalement excité.

Je me précipita en tenant Saphira jusqu’à de mon sac devant la porte,  je l’ouvris, jeta tous mes classeurs et autre cahiers à la recherche du journal, quand je l’aperçut, je le pris délicatement et le tendis lentement à Saphira.


Elle devait me prendre pour un idiot, un voleur ou tout autre, j’étais terriblement confus pour le dérangement et toute cette histoire que je me mis à pleurer tout en baissant les yeux.

Saphira avait pris le cahier de mes mains,  un sourire se glissa sur son visage, peut-être celui du soulagement d’avoir retrouvée enfin son journal.

Puis moi, assez couvert de honte, j’avais baissé la tête, mais elle fut relevé par les mains de Saphira, je la regardais enfin dans les yeux.


" Hé... T'en fais pas! Je t'en veux pas! Au contraire! Tu l'a gardé dans ton sac, il était en sécurité, au final! Merci beaucoup!!

Cette phrase me soulagea aussi, et le bisou qu’elle me posa sur la joue aussi, j’étais devenu tout rouge, cela faisait longtemps que je n’avais pas reçu de bisous, j’avais oublié cette sensation d’être apprécié, j’attrapai le mouchoir qu’elle me tendait puis essuya les petites larmes sur mes joues.

Pendant cet instant, Saphira prenait mes affaires, c’était très gentil de sa part alors je l’aidai à les ramasser avec elle le sourire se dessinant petit à petit sur nos visages.

Nous avions enfin fini de ramasser tous mes cahier et classeurs de cours, que nous partons, vers où je ne savais pas. Nous nous dirigions peut-être instinctivement vers l’internat pour partir dans nos chambres respectives après cette longue journée mouvementée.

Pendant le trajet, je posai quelques questions à la jolie jeune fille :


Tu te plais ici ?


Tu connais beaucoup de personnes ici ?

J’espérais que ce tracas d’un jour ne l’a pas dégoutée du lycée et qu’elle aurai réussi contrairement à moi rencontrer des gens, comme ses camarades de classe ou ses « colocataire » de  chambres.

Nous étions bientôt arrivés à l’internant qu’on ne cessa pas de parler, l’aventure de la journée m’avait fait rencontrer quelqu’un de très sympathique, idéale pour une première rencontre à Veneris.

L’herbe était humide, d’habitude cela m’aurais gênée mais là, après cette longue journée, n’importe quel endroit semblait être le meilleur pour pouvoir s’asseoir et continuer à discuter. La nuit était maintenant tombée sur l’enceinte du lycée et les étoiles, signe de poésie, brillait fortement dans le ciel.
Je ne m’empêchai pas d’admirais ces lumières, certains pensent que chaque étoile équivaut à un ange qui nous surveille,  on pouvait dire que  j’étais de ceux-là, j’aimais les regarder depuis tout petit souvent pour se noyer dans mes pensées.  Je les observai encore plus durant ma « dépression «  comme je l’appeler sans doute pour oublier.

Saphira était assis à côté de moi, pour elle aussi la journée était dure mais cela ne nous empêcha pas de continuer à discuter :

"Mais, tu es là depuis combien de temps toi? Et... est-ce que ça avait été aussi... dur, les premiers jours pour toi?"

Elle me posa cette question tout en s’allongeant sur la pelouse.

" Je suis là depuis maintenant une semaine, les premiers jours et même ce jour ci étaient assez dur, en effet je n’avais encore discuté à personne hormis les professeurs, le personnel du lycée et toi, du coup j’étais renfermé sur moi-même, et je n’osa parler à personne , certainement dû au fait que je pensais tout le temps."

Je n’allais pas mentir, autant rester vrai et passer peut-être pour un idiot que mentir et de, plus tard, se faire « démasquer ».Saphira m’avait écoutée tout en regardant les lumières du ciel. Je la sentais soulagée de ma réponse, certainement dû au fait qu’elle non plus n’était pas arrivée au lycée en sautant de joie dans un monde rose où tout va bien.

Saphira était ma première rencontre ici, et on ne se connaissait que depuis quelques heures et je l’appréciais déjà beaucoup, je m’allongeai aussi à côté d’elle pour admirer les étoiles, et entendre les grillons du soir.


Je retournai ma tête pour regarder son visage, dans ses yeux se reflétait les scintillements des astres au-dessus de nous. Saphira était belle, il faut l’avouer.
J’espère que le fait de la regarder ne la gêne pas , alors je détourne le regard une fois de plus vers le ciel…

Mes yeux était en admiration devant les étoiles, j’essayai de deviner des constellations ou pourquoi en crée une, relier des étoiles c’est un jeu d’enfants. Je ne savais pas quelle heure il était, à vrai dire je ne voulais pas savoir, le temps d’aujourd’hui était passé si vite malheureusement et le stopper ou le ralentir pour pouvoir rester auprès de Saphira semblée être la chose que je souhaitais .Soudain je sentis se glissai sur ma main, une autre main chaude et douce, Saphira me la serrait fortement puis celle-ci déclara:

« Pourquoi …»

Pourquoi ?...
Je me demandai si je n’avais pas raté quelque chose, une phrases que je n’ai pas entendu, mais non c’était un mot qui s’apprêtais à être suivi par d’autre, elle voulait certainement me dire quelque chose mais elle sembla hésiter.

Je la regardais, certainement pour essayer de la persuader à continuer cette phrase, elle regardait toujours les étoiles quand je sentis cette fois ci ses doigts s’entremêlait au mien.
Saphira était sublime, plus je restais avec elle plus je me sentais bien et heureux, je perdais tout notion du temps, elle m’avait conquis, je ne voulais pas que cette instant s’arrête, elle me plaisait trop pour la laisser partir.

J’étais devenu amoureux de cette jolie jeune fille aux cheveux blonds et aux yeux couleur noisette.
Je la connaissais à peine mais elle était déjà encrée dans mon cerveau, cette instant était sans doute l’instant le plus merveilleux que j’avais vécu depuis mon arrivé ici.

Je la regardais toujours, je voulais lui annoncer mon amour pour elle mais j’avais peur, peur qu’elle parte parce que c’était trop tôt ou alors parce que je ne l’intéressais pas mais c’est pas grave, je n’avais rien à risquer et je devais faire le grand saut :

« Saphira, tu vas peut-être trouver ça idiot, mais voilà cette journée avec toi était superbe et je voudrais en passer d’avantage. Je t’aime. »

C’était dit, mon cœur ne cesser de battre de plus en plus fort et les secondes jusqu’à une réponse de sa part me paraissait éternelles.

Une explosion s’était produite dans mon cerveau, un feu d’artifice de joie et de bonheur que m’avais lancée Saphira avec ce baiser. Je ne m’y attendais pas, elle m’avait surpris, ce petit bisous rapide m’avait mis une seule image en tête, celle de Saphira, comment allais-je faire pour ne pas penser à elle chaque jour, elle m’avait envoûtée. Et pourtant, c’était un baiser rapide mais sincère.
Ces lèvres était brûlantes, je sentais qu’elle était stressée et moi aussi. C’était un instant formidable, sous les étoiles brillantes, je souhaitais que cet instant ne s’arrête jamais…

Mais d’un coup, je sortis de ce rêve, mon téléphone sonne, c’était cette fichu alarme qui me signalait le couvre-feu.
En effet, à chaque fois que je partais dehors, celle-ci m’indiquait qu’il ne fallait pas tarder à rentrer.
Et là elle m’indiquait que j’allais devoir partir, et que Saphira aussi, j’aurais tellement voulu rester à ses côtés plus longtemps mais, être dehors en plein couvre-feu était interdit par Veneris, et je n’avais pas envie d’attirer des ennuis à Saphira, déjà que cette journée ne l’avait pas déjà assez agacée, alors un problème de plus était certainement la goutte d’eau qui allait faire déborder le vase.

Ainsi en trainant le pas nous rentrons dans le bâtiment.
Nous étions arrivés à l’intersection entre le couloir des dortoirs des filles et celui des garçons.
Saphira était tellement belle.

" J’espère pouvoir te voir demain "

Dis-je avant de l’embrasser lentement, cette fois c’était moi qui m’étais lancé et j’en étais devenu aussi rouge qu’une tomate.

Malheureusement, il fallait partir, et c’est sur ce baiser que nous avions terminés notre journée.
Mon retour à ma chambre seul était sous le sourire, j’étais heureux, cette nouvelle relation m’avait redonné espoir dans mon objectif final d’assurer l’amour parents-enfants.


Cette journée était formidable…